Ecole de Demain est un blog proposé par l'UNSA. Dans un article intéressant, "Ecole de Demain" suggère, pour les enseignants d'Histoire-Geographie, le principe de la "classe renversée". Le "cours magistral" se fait à la maison. L'élève l'apprend seul le cours, sur un livre, sur des photocopies ou sur des moyens numériques.
Les exercices et "les devoirs" se font, en revanche, en classe, pour renforcer l'interaction entre enseignants et élèves. Gulliver Media Pédagogiques vous apporte des éléments sur les avantages et les inconvénients de cette méthode de "Classe Renversée", très bien évoquée par "Ecole de Demain"
Le principe de la "classe renversée" peut se voir comme une évidence. Le contenus des cours sont, à la base, les mêmes pour tous les élèves. Ce temps de la "transmission du cours" de l'enseignant vers l'élève n'a donc, dans la "théorie du cours inversé", pas besoin d'être fait en présence de l'enseignant et des élèves. Les élèves apprennent seuls leur "leçon" qui doit être clairement spécifiée, sur papier ou sur un blog.
Libéré de l'aspect "cours magistral", l'enseignant a le temps pour nouer des rapports enseignants-élèves d'un type nouveau. C'est lorsqu'un élève a des problèmes sur un exercice que la présence concrète de l'enseignant est la plus utile. Actuellement, ces devoirs ou exercices se font à la maison, laissant les élèves seuls devant des notions qu'ils n'appréhendent pas.
Le principe de la "classe inversée" suggéré par "Ecole de demain" est donc prometteur. Pourtant, il nécessite un élément fondamental : une certaine égalité dans les capacités et surtout dans les motivations d'apprentissage des cours par les élèves eux-mêmes. Une situation où l'enseignant se retrouverait avec une moitié des élèves connaissant très bien le cours et une autre moitié l'ayant à peine lu, aura bien du mal à gérer cette "classe renversée", les élèves partant de bases trop différentes.
En fait, le principe de la "classe inversé" évoqué par "Ecole de demain" vient des Etats-Unis et, plus particulièrement, des universités de ce pays. Il s'agit là d'étudiants qui ont souvent plus de 18 ans, et non de collégiens de 12 ou 13 ans.
Notre opinion est que, sur un sujet facile, l'enseignant peut tenter une expérience. Les résultats apparaîtrons eux-même.
Aussi, il n'est nul besoin de passer d'un système à l'autre. Il peut être intéressant d'utiliser le système de la "classe renversée" de temps en temps. Ceci permet à l'enseignant de voir concrètement comment chaque élève s'organise et fonctionne lors de la résolution d'un exercice concret.
